Des solutions existent pour recycler les masques à usage unique. Le hic, c’est leur coût.
Plus de 4 milliards de masques chirurgicaux seraient utilisés chaque jour dans le monde depuis le début de la pandémie. Recycler ce mélange de polypropylène, d’élastique et de métal n’est pas une sinécure.
Des solutions innovantes voient le jour ici et là, rapporte un article de 20 Minutes. En Australie, des chercheurs broient des protections faciales et les mélangent à des débris de démolition. Ils obtiennent ainsi un matériau qui pourrait être utilisé dans la construction de routes. Au Royaume-Uni, des hôpitaux les compactent pour les transformer en chaises ou tables de jardin.
Ce type de recyclage se heurte toutefois à un obstacle majeur, le coût. Si les canettes sont recyclées, c’est parce que la valeur du matériau obtenu, l’aluminium, couvre les coûts de collecte et de transformation – ce n’est pas le cas des masques.
En Suisse romande, l’entreprise Transvoirie propose depuis avril dernier une solution de collecte et de recyclage aux entreprises et collectivités. Les masques chirurgicaux et FFP2, une fois transformés, entrent dans la fabrication d’objets en plastique, de mobilier ou de pièces automobiles.